Environ de 6 millions de tonnes de céréales attendues
Le ministère de l’Agriculture, des Aménagements Hydro-agricoles et de la Mécanisation, a organisé la cérémonie officielle de lancement de la campagne agricole humide 2021-2022, ce jeudi 27 mai, à Bangrin, dans la commune de Loumbila, dans le Plateau-central. Une délégation de l’Union Nationale des sociétés coopératives des Producteurs Semenciers du Burkina (UNPSB), a pris part à la cérémonie.
« Distribution électronique des intrants et équipements agricoles : rôles et implication des acteurs pour une opération réussie ». C’est sous ce thème, que le ministre de l’Agriculture, des Aménagements Hydro-agricoles et de la Mécanisation, Salifou OUEDRAOGO, a donné le top de départ de la campagne agricole humide 2021-2022, à Loumbila dans la région du Plateau- central, le jeudi 27 mai 2021. Comme prévision, ce sont au total, 5 991 394 tonnes de céréales dont 1 million de tonnes de riz, 1 736 749 tonnes de cultures de rente, 989 023 tonnes des autres cultures vivrières qui sont attendues au sortir de cette campagne agricole humide.
Et pour atteindre ces résultats, ce sont au total 5 000 tonnes de semences améliorées certifiées, 368 équipements motorisés, 100 tracteurs et 30 836 tonnes d’engrais minéraux qui seront mis à la disposition de l’ensemble des producteurs des treize (13) régions du Burkina Faso.
Selon le Ministre en charge de l’Agriculture, Salifou OUEDRAOGO, au-delà de ces subventions, d’autres actions telles que la facilitation à l’accès aux financements, la maîtrise de la volatilité des prix des produits agricoles, la gestion des risques agricoles seront entreprises au profit des acteurs du monde agricoles afin d’espérer atteindre les résultats escomptés à la fin de la campagne agricole. Dans l’objectif de permettre aux producteurs du Plateau-central d’entamer la campagne avec beaucoup de sérénité, un lot d’intrants et d’équipements agricoles leur a été offert. Il s’agit de 45 semoirs, 4 motoculteurs multicéréales et une desherbeuse faucheuse.
Je lance un appel aux bonnes volontés
Pour le président de l’Union Nationale des sociétés coopératives des Producteurs Semenciers du Burkina (UNPSB), Inoussa OUEDRAOGO, tout en saluant les efforts du gouvernement en faveur des acteurs du monde rural, il a tout de même reconnu que ces efforts restent insuffisants au regard du nombre des acteurs intervenant dans l’agriculture. « La mise à disposition de 5 000 tonnes de semences de variétés améliorées aux producteurs par l’Etat reste en deçà des attentes des petits producteurs, car cela est insuffisant pour un pays qui veut atteindre l’autosuffisance alimentaire. C’est vrai que l’Etat à lui seul ne peut pas tout faire, raison pour laquelle je lance un appel aux bonnes volontés, (associations, ONG et particuliers) qui peuvent soutenir les producteurs afin que le pays puisse atteindre l’autosuffisance alimentaire », a indiqué Inoussa OUEDRAOGO.
Un cri du cœur entendu par un traditionnel partenaire de l’Etat burkinabé, qu’est l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), selon son représentant résident au Burkina Faso, Dauda SAU. Il a annoncé une contribution de 630 millions de Francs CFA pour cette campagne agricole. Selon lui, un accès suffisant à des semences de variétés améliorées et saines, de différentes cultures, ainsi qu’à des équipements agricoles adaptés est d’une importance capitale pour des millions de ménages dans les pays en voie de développement dont le Burkina Faso.
De ce fait, Dauda SAU est convaincu qu’il faut mettre l’accent sur des facteurs qui permettent d’améliorer la productivité agricole à travers l’utilisation accrue des intrants et équipements agricoles. Raison pour laquelle, il a réitéré l’engagement de sa structure à accompagner le Burkina Faso pour l’atteinte d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle durable.
Selon le représentant du président de la Chambre Nationale d’Agriculture, Eric ZOUGMORE, l’Etat et ses partenaires ont consenti d’énormes efforts et, c’est au tour des producteurs d’en faire une utilisation judicieuse tout en mettant en œuvre les conseils des techniciens sur le terrain.
Le parrain de la présente cérémonie, Eric Bougouma, par ailleurs Ministre en charge des Infrastructures, a pris l’engagement de construire des pistes rurales pour faciliter l’écoulement des produits à la fin des récoltes.
Service de communication et des relations publiques